L’équipe pour cette année :
- Les pilotes :
Christian SUBRENAT
David NIELZ
Stéphane GILLET
- Team Manager : Hugues BENEDETTI
- Extincteur : Clément DOS SANTOS
- Ravitailleur : Patrick LAFAYE
- Mécanicien : Benoît GALLAND (le plus grand sur la photo de l'équipe au complet)
Vendredi 08 juillet
Christian, afin de faire connaissance avec la moto (le dernier essai n’ayant pas été très concluant) est parti pour réaliser les essais libres vendredi. Malgré le travail effectué sur la moto (remplacement de l’ensemble des joints haut moteur et des joints d’embase), cette séance d’essai s’est très mal passée puisque la moto a perdu énormément d’huile. La journée a donc, une fois de plus, été consacrée à une séance de mécanique.
Stéphane, David et leurs compagnes sont arrivés le soir pour trouver un Christian dépité par sa journée et abandonné, puisqu’il était prévu que plus de monde arrive dans la journée de vendredi.
Cette journée se terminera tout de même autour d’un petit repas tranquille à se demander comment de déroulera la course du lendemain.
Une anecdote quand même, la voiture de David décide de tomber en panne. Serait-ce un signe ???
Samedi 09 juillet
Arrivée de l’ensemble de l’équipe à 8h00, en même temps que la boulangère, ce qui permet à tout le monde de s’offrir des croissants et chocolatine avec un café. La journée commence bien. Clément, un ado du centre de loisir, nous accompagne pour découvrir le monde merveilleux et au combien intense des sports mécanique.
La première séance d’essais est à 8h30 ; c’est Christian qui s’y colle puisque Stéphane est en cours de réalisation de ses papiers.
Hugues en profite pour récupérer les pass pour l’équipe et prendre le stand pour la course. Nous le partagerons avec la famille LABATUT, des bonnes vieilles connaissances du Sud avec une ambiance bon enfant comme on aime.
Retour au paddock, Christian est sorti avec une moto pleine d’huile pour changer mais avec un très bon temps qualificatif réalisé sur le mouillé (2’10’’947). L’huile semble cette fois venir de l’intérieur des caches courroies, on pense au joint d’embase. Un bon nettoyage de l’ensemble et un badigeonnage des plans de joints laisse entendre que ça devrait tenir.
David part alors pour sa séance d’essais sous le beau temps qui semble vouloir de montrer. Cette séance se fera avec un temps de pro (1’55’055), ça ne rigole pas. On le sentait motivé par rapport aux galères de la mâtinée. Mais au retour, c’est la déception, il y a encore de l’huile partout et ça semble toujours venir des caches courroies. Il semblerait que ça vienne de la poulie du cylindre arrière.
La décision est donc prise de démonter celle-ci, ce qui ne s’avère pas être simple, l’écrou de poulie étant tout simplement coincé et, pour arranger les choses, les outils étant restés, tout naturellement, sur l’établi à la maison (ça sent la préparation de professionnels…). Démarre alors un marathon avec relais pour le démontage de cet écrou, pendant qu’un autre groupe cherche un écrou et un joint spy d’arbre à came. Ce dernier ne sera pas trouvé.
Hugues fini par avoir l’écrou après avoir tapé comme un sourd dessus. Comme dit David, c’est la gloire de celui qui fini alors que tous les autres se sont déchaînés dessus auparavant. N’ayant pas trouvé de joint, David entame une réparation de fortune en raccourcissant le ressort pour resserrer les lèvres et en mettant de la pâte à joint, une fois de plus, autour de celui-ci, tout cela sous les commentaires amusants et amusés de Christian, qui a toujours la petite phrase qui met de peps à tout le monde.
Après cette séance de remontage digne d’un marathon, Stéphane part à son tour pour sa séance de qualification.
Il a pour but d’assurer et de ne pas trop fatiguer la moto, au vu des problèmes rencontrés tout au long de la mâtinée, ce qu’il fera, avec un temps de qualification tranquille (2’07’’439). La moto revient même avec très peu d’huile apparente : un reste de ce matin ou une fuite qui continue. On décide donc de bien la nettoyer pour suivre ça au cours de la course et partons pour le briefing pendant que les autres préparent à manger.
Le repas permettra de définir les rôles de chacun tout en se détendant.
La mise en place du stand suit
et, à 14h15, c’est l’heure de la mise en épis et des pin-up qui sortent
Christian fera le départ, étant chaud comme la braise.
Nous sommes en 33ème position entre deux 750 dont la 41 de nos colocataires de stand.
Christian fait ses étirements sur la piste, tape la discussion avec ses voisins, paraît (et d’ailleurs est) bien calme.
Il nous fait un départ en course à pieds canon pour le départ des deux tours de chauffe mais ne démarre pas : il pensait que Patrick, qui était à tenir la moto, allait en plus le pousser. Il part donc dans les derniers, ce qui n’est pas un problème puisqu’on est en tour de chauffe.
Retour des deux tours. Patrick reprend la moto.
Cette fois Christian a bien compris et, au baissé du drapeau, s’élance comme un félin sur la moto et part comme un flèche au milieu du peloton.
Au bout de 20 minutes, on le voit rentrer : les commissaires l’on fait sortir car la moto fume énormément. Elle perd effectivement beaucoup d’huile qui tombe sur l’échappement, ça vient encore du cache courroies. Il ne reste plus qu’une solution, puisqu’à l’avant il n’y a rien, ce sont les doubles poulies. Donc on s’élance pour une séance de mécanique pour sortir l’écrou de fixation des poulies qui est également récalcitrant, surtout quand on n’a pas les bons outils. Après un bon moment à s’exciter dessus, il lâche enfin et il s’avère que c’est bien le joint spy qui est en cause. Il faut donc en trouver un, c’est bibi (DUFOUR) qui nous sauvera. La séance durera un bon moment, principalement du fait de quelques mauvais coups du destin, notamment une clavette sauteuse qui finira dans les ailettes du cylindre avant.
Nous sommes à 1h30 de course et c’est Stéphane qui part pour le relais. Il fera un tour, la moto ne marche pas. Au passage, la batterie semble avoir rendu l’âme et la moto est démarrée à la poussette, alors qu’elle a démarré sans problèmes 2 minutes avant pour les essais.
On passe donc à une inspection en règle du circuit d’essence et d’allumage, on débranche le compte-tour au cas où il serait en tort. La moto tourne de nouveau sur ses deux cylindres. Stéphane repart, … et rentre au bout d’un tour, la moto n’a aucune puissance.
David attaque donc les tests d’allumage : on des étincelles au ralenti mais pas en charge. Il s’avère que des fils d’allumage se sont dessertis. On se lance donc dans une séance de d’électricité, ça change un peu.
Après avoir tout réparé avec des dominos (on se rapproche du standard d’un faisceau italien) ça fonctionne, mais pas longtemps, on a le cylindre arrière qui ne donne pas en charge, problème repéré bien entendu au bout d’un tour de Stéphane, pour rester dans le rythme. La moyenne en prend un coup !
On inverse les fils de capteurs d’allumage du cylindre arrière et la moto marche de suite mieux, Stéphane repart et passe le tour, ce qui est positif pour l’équipe, mais fait signe qu’il ressort au bout de 10 minutes, ce qui nous inquiète mais c’est en fait pour changer de pilote.
David part, à 3h00 de course, le couteau entre les dents et nous fait des temps de grand prix, pour une 750 2 soupapes s’entend. Il sort au bout de 20 minutes bien fatigué, la fatigue psychologique des réparations se faisant sentir et le rythme des 20 minutes ayant été bien élevé.
On décide de faire un ravitaillement et de faire partir Christian, qui continuera sur le même rythme que David jusqu’à 8 minutes de la fin de course pour permettre à Stéphane de faire le damier. Changement qui se fera en vitesse afin de partir avant la fermeture des stands qui aurait pu nous mettre non classé.
Stéphane passe donc le damier et c’est avec plaisir que toute l’équipe finit cette journée.
Au bilan, malgré les galères qui nous ont suivi toute la journée (mais qui sont dues, il faut être honnête, à un manque de préparation et un peu de malchance quand même) toute l’équipe a été super, l’ambiance a été très bonne avec une équipe soudée. Tout le monde est ravi et c’est le principal.
Merci à tous pour le boulot effectué dans journée. Il reste à voir ce qu’on va faire pour les 333 du Vigeant, il y a de l’électricité à faire sur la moto. Qui est partant ?
Au fait, la Xsara fonctionne elle aussi.