Endurance de Nogaro 2012 : une belle première pour la saison

Pour cette course, on retrouve deux des pilotes de l’équipe de 2011 qui avait roulé sur Nogaro. En effet, Christian n’a pu se libérer, participant cette année au championnat de France de Side Car Vitesse.

L'équipe pour les 4h00 de Nogaro 2012 est donc la suivante :

- pilotes : David NEILZ ; Stéphane GILLET et Sébastien GUILLEMOT

- ravitailleur : Patrick LAFAYE

- extincteur : Benoit DURET

- chronométreur : Mariannick

- panneauteur : Clément DOS SANTOS

- team-manager : Hugues BENEDETTI

- mécano : on a distribué les rôles à Nicolas GILLET et Jean-Guy PASCAL, mais ils s’occuperont plutôt de la gestion des changements de pilotes, il n’est pas question de faire de la mécanique cette fois-ci.

 

Avant même que Stéphane arrive, alors qu’il venait de passer Auch, David l'appelle et lui demande à quelle heure il arrivera. En effet, pour pouvoir participer aux essais libres, il faut que tous les pilotes soient présents, présentent leur licence ou prennent une licence entrainement. Ils doivent également engager la moto. Du coup, Sébastien qui était là depuis le matin n'a pas pu rouler, ni David. Stéphane débarque sur le paddock vers 15h15 - 15h30, saute de la voiture et file à l'administratif pour pouvoir espérer faire un essai libre, vu qu’il n’a jamais piloté le proto.

Il pourra faire quelques tours afin de tester le proto mais la fatigue étant et la précipitation de la chose qu’il ne dépassera pas un magnifique 2'00" comme meilleur temps, soit quand même une poignée de secondes de mieux que l’an dernier. La session est ensuite interrompue par un drapeau rouge.

L'essai libre étant réalisé, ils peuvent passer aux différents contrôles administratifs afin de ne pas à avoir le faire le samedi matin, et heureusement ils ont a été bien inspirés de le faire le vendredi soir !!!!!!

Première étape : l'inscription du commissaire afin de pouvoir poursuivre et valider les inscriptions de l'équipe. D'entrée de jeu le responsable des commissaires annonce que Stéphane est prévu pour officier le dimanche après-midi (bien que le souhait était à l’inscription le dimanche matin), ce qui n'est pas possible vu le retour sur Perpignan qu’il doit faire. Nous tentons bien d'expliquer et de négocier, mais personne ne lâchant le morceau, nous tombons sur l'arrangement suivant : « reviens à 19h00 et entre temps, les choses auront certainement évoluées ». Du coup on passe aux inscriptions ; pas de soucis avec les licences. Alors que Stéphane et David s’inscrivent, Sébastien en profite pour passer le proto au contrôle technique, et là ..... c'est le drame : la moto ne passe pas à cause des durites de freinage avant : le règlement FFM s’impose cette année. Du coup, la séparation des durites de frein doit se faire au-dessus du té de fourche inférieur. Le système d’origine de la Ducati et donc refusé, ce qui fait que c’est la ruée vers le seul vendeur sur place. Nous arriverons à avoir une paire de durites mais ce n’est pas le cas de tout le monde et le ton monte dans le paddock…

La moto repasse au contrôle et cette fois c'est bon. Stéphane, histoire de peaufiner les réglages, voit avec David pour qu'il règle le sélecteur qui est trop haut pour lui et le proto est enfin prêt pour le lendemain.

Concernat l’histoire du commissaire, les bénévoles du DCF trouverons une solution et l’équipe pourra finalement s’engager le vendredi soir avec commissaire le dimanche matin.

Le soir est tombé, la pluie aussi d'ailleurs .... La journée ayant été longue pour tous, chacun part se coucher tôt histoire d’être en forme pour la course du lendemain, et surtout frais pour les essais qualificatifs qui débutent à 8h00.

Samedi matin, arrivée du reste de l’équipe, motivée et surtout équipée de croissants pour alourdir les pilotes afin qu’ils roulent moins vite et ne cassent pas la moto, ce qui sera inefficace : Sébastien se qualifie en effet en 1’49'449, David en 1’47'774 et Stéphane en 1’55'958, ce qui fait pour chacun quasiment dix secondes de moins que leurs précédents temps sur cette moto ; ils apprennent vite !

Ils se retrouvent donc 13ème sur la grille de départ et 1ers des moins de 750. Ça fait rêver l’équipe à un podium, et surtout le Team Manager qui du coup distribue les rôles à chacun et se plonge dans des calculs de ravitaillement pour n’en faire que deux et assurer la course pendant que le stand est mis en place.

 

Il se met d’ailleurs à motiver tout le monde pour qu’ils révisent leur poste, ce qui permettra de découvrir que les ravitaillements ne vont pas être aussi simple que prévus, puisqu’il faut plus de deux minutes pour faire le plein, au lieu des moins de trente secondes habituelles…

La suite s’accélère : repas léger, café et détente pour les pilotes pendant que chacun travaille son poste.

 

Puis c’est le signal de mise en place de la course.

 

Les motos doivent être mises en épis. C’est Sébastien qui assurera le départ. La procédure est la suivante : départ à la course type 24h00 du mans, deux tours de chauffe, remise en épis et nouveau départ en courant pour la course.

 

Sébastien nous fera un départ canon en se propulsant à la troisième place, mais la course est stoppé pour cause de chronomètres qui ne se sont pas lancés, alors qu’il assurait un bon rythme dès le départ.

 

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Un deuxième départ est donc donné. Sébastien, toujours aussi motivé, nous refera le même départ mais cette fois-ci ses voisins réagiront plus vite et il se retrouvera en 6ème position.

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La course part pour 4h00, mais les relais doivent déjà être modifiés avec les trois tours que la moto vient de faire en plus. Les relais des pilotes seront donc réduits afin d’éviter une panne sèche dès le début. Il est prévu de faire les pleins à 1h20 et 2h40, ce qui laisse une marge d’environ 2L dans le réservoir pour palier à tout changement de stratégie. De suite, le classement des 750 se dessine et nous voyons partit les frères LEPINE (n°2) en tête, afin un rythme rapide mais régulier, sur des relais longs. Nous somme en deuxième position avec les frères LABATUT (n°41) qui nous suivent de près.

Au bout d’une heure de course nous sommes deuxième suivis dans le même tour par la 41. Nous sommes dans notre troisième relais et il va falloir faire le plein. La sanction va être immédiate avec un ravitaillement qui dure plus de 2 minutes, sous les yeux moqueurs du commissaire technique qui ne comprend pas qu’avec un Acerbis on aille aussi doucement, mais avec l’essence qui refoule par le bouchon et la moto brulante nous n’avons pas le choix.

La sanction est immédiate, nous nous retrouvons troisième à une minutes de la 41 après ce ravitaillement. Nous sommes à 1h30 de course.

Au bout de 2h00 de course, nouvelle surprise : une 750 apparaît au classement. Il s’agit en fait de pliotes des 6h00 qui, suite à une casse de leur moto, on trouvé un 696 monster pour l’endurance des 4h00 et sont venus jouer avec nous. Ils avaient été mis en 900 initialement et on fait réclamation. Nous nous retrouvons donc 4ème. Va débuter à ce moment une course contre la 41 pour viser le podium. Nous sommes juste derrière eux, à quelques secondes et sommes plus rapides au tour. La stratégie va être de garder nos deux pliotes les plus rapides pour attaquer sur la fin de course la 41.

Une nouvelle info nous arrive, la course est réduite de 6 minutes afin de respecter l’horaire de fin défini par arrêté préfectoral. Il semblerait que le sort s’acharne.

Nous arrivons dans le relais de David, qui doit se suivre d’un ravitaillement. Une chute se produit à l’escargot, moment de doute et de froid, c’est la pilote de nos voisins qui a été percutée et elle est inconsciente au milieu de la piste. David pensant que la course est arrêtée sort sous le pace car. Les chronométreurs proposent de ravitailler la moto mais Hugues, pensant que qu’il y a encore beaucoup de tours à faire ne veut pas pour assurer les deux ravitaillements. Il renvoie donc David en course qui du coup part comme une flèche et sort sous feu rouge des stands. Une pénalité se fait sentir mais n’arrivera finalement pas.

En fait, il restait trois tours à réaliser pour David et le ravitaillement aurait pu être fait. Cette erreur fera perdre une bonne minute à l’équipe et ne passera pas inaperçue aux yeux de la 41 qui le fera savoir sur le ton de la boutade dans le cadre des discutions au bluff entre Team manager.

Le deuxième ravitaillement nous fait de nouveau perdre deux minutes et nous perdons un tour sur la 41. Cependant nous sommes confiants : nous n’avons plus de ravitaillement à faire et il leur en reste deux, ce qui fait, qu’avec le rythme plus soutenu que nous avons (environ 5 secondes au tour), nous avons une chance, faible certes mais existante ;, de leur repasser devant.

La 41 le sent bien et décide tenter le tout pour le tout : ils suppriment le dernier ravitaillement en comptant sur la réduction de 6 minutes de la course pour réussir à passer la ligne d’arrivée. La consigne de Hugues est simple : rouler à son meilleur rythme pour les remonter et maintenir une pression qui les forcera à rouler vite et consommer de l’essence avec risque de panne sèche avant la fin de la course.

Mais leur stratégie paiera et ils arriveront à passer la ligne d’arrivée avant nous. Leur stratégie a payé et ils méritent largement leur troisième place. Ils auront quand même fais deux tours et demi sur réserve. Sûr qu’avec 6 minutes de plus de course ils étaient en panne ! Ils auront tout de même un petit mot pour nous du haut de leur podium, ce qui a été très appréciable.

 

Quant à nous, il nous reste à affuter notre fonctionnement et régler ce problème d’essence, et le podium sera à nous l’an prochain. L’équipe est efficace et motivée.

 

Cette saison 2012 commence en beauté. En effet, on peut dire que les pilotes Stéphane GILLET, David NEILZ et Sébastien GUILLEMOT ont assurés une course presque parfaite en catégorie moins de 750 cc, avec la nouvelle moto préparée spécialement cet hiver. Celle-ci a donné entière satisfaction. Le tout a été épaulé par une équipe d’assistance motivée, gérée par Hugues BENEDETTI qui avait pris la casquette de Team Manager survolté (selon les dires de l’équipe) pour l'occasion. Nous finissons 4ème en catégorie moins de 750cc à moins de 2 minutes du troisième et 18ème au classement général, sur 46 motos.

Le but dette course a été entièrement rempli : convivialité, passion et partage. Tout le monde est revenu content et pleins de souvenirs.

La prochaine épreuve aura lieu les 25 et 26 aout sur le circuit du Val de Vienne avec, espérons-le, de nouveau une belle place pour l'équipe.

Merci encore à toute l'équipe de bénévoles qui a permis le bon déroulement de cette journée. Il faut rappeler qu'il n'y a pas que les pilotes (qui font quand même la partie physique de l'épreuve) mais aussi tout le staff qui va autour, pour que ça se passe bien. En plus, il semble que tout le monde ce soit bien amusé !

Quelques photos :