Samedi 18 juin

Traditionnellement, il pleut chaque année pour notre balade. Nous allons donc vérifier ce point qui se répète depuis maintenant 3 ans. Mais comme on est en juin et qu’on est confiant, on laisse nos tenues de pluie à la maison.

Rendez-vous était donné à 8h00 à la maison pour un départ à 8h30 après un café. Benoît, ayant vendu sa 996s entre temps, a emprunté la Kawa 636 de son frère avec un kit chaine fatigué. La mâtinée commence donc par une tension de kit chaine et un graissage de cette dernière, avec l’autre Benoit arrivé entre-temps avec son diable italien, la Ducati Diavel. 8h30, on attend Yan et sa Varadero pour le départ, ça tombe bien il habite à 100 m de chez moi. Il arrive enfin, fait connaissance avec la troupe et après un petit café le départ est donné, avec une bonne demi-heure de retard comme d’habitude. Nous avons rendez-vous à 9h30 et n’avons encore jamais roulé ensemble, donc j’entame un rythme tranquille sur ma Buell, direction Villefranche de Lonchat et les virages sympathiques comme tout jusqu’au Fleix. Il s’avère que tout le monde suit, donc le rythme s’accélère, en direction de nuages noirs et menaçants, la tradition a la peau tenace semble-t’il. En effet, au bout de 20 minutes, une petite saucée nous attend pour nous humidifier, enfin, humidifier les propriétaires de la Kawa et la Suzuki, parce que pour la Diavel et la Buell, avec leur arrière court, les pilotes ont le dos et le casque repeint. Ça se calme vers Le Fleix et nous enchainons sous un joli soleil direction Mussidan pour notre rendez-vous. Le rythme commence à s’accélérer vu que nous sommes (étonnamment !) en retard. A mi-chemin, nous prenons cette fois-ci une bonne grosse pluie qui fini de nous mouiller jusqu’aux os et c’est trempé que nous arrivons à notre rendez-vous de Mussidan, sous le regard amusé de nos compagnons de voyage pour la journée, venant de Charente.

Un petit café pour nous réchauffer, Yan complète avec une pression pour respecter ses traditions anglaises, et nous partons pour la découverte des routes de Dordogne et de Charente, avec un soleil qui réapparaît, histoire de nous sécher un peu.

Le rythme est très bon, Christian nous a laissé une carte pour ceux qui veulent se détacher de temps en temps quand les routes tournicotent et les paysages sont magnifiques. A l’occasion d’une pause dans un magnifique village où, selon Christian, nous avons loupés quelques beaux paysages sur la route y menant, nous en profitons pour découvrir l’organisation charentaise et le café chaud sorti du top case de notre ouvreur. On en profite également avec Benoît pour échanger la Buell et la Kawa. C’est étrange de remonter sur une sportive, tout est bas est raide. Et la prise en main du moteur qui commence à fonctionner à 12000 t/min quand la Buell s’arrête à 7500 est assez amusante…

Christian nous emmène donc pour une deuxième partie de routes magnifiques avec de beaux paysages (je vous assure qu’on a eu le temps de les voir malgré les dires de certains). La kawa se révèle être un jouet sympa mais je maintien que sur route ça n’est pas raisonnable, je fini d’ailleurs par le limiter à la 4ème, d’autant plus que la route est humide dans le secteur du fait de récentes précipitations. Au détour d’un petit village, je constate que le clignotant de la Buell n’a pas résisté aux précipitations et je fais signe à Benoît de s’arrêter pour essayer d’accrocher ce qui reste et qui est lamentablement pendu à ses fils. Il aura duré trois semaines, belle performance face aux « good vibration » de l’américaine. Du coup, on perd le groupe et on se retrouve, pour arranger les choses sous une très grosse averse sur la route du resto, ce qui vaut un nouvel arrêt pour récupérer nos motos respectives.

On finit par arriver à notre lieu de déjeuner, complètement trempé, alors que tous les autres sont secs : la pluie s’est mise à tomber derrière eux, juste pour nous mettre en appétit en nous refroidissant. Au passage, le compteur de la Buell ne marche plus, elle doit avoir des gènes d’italienne et ne supporte pas la pluie.

Le resto nous permettra de sécher quelque peu autour d’un excellent repas et c’est sous une petite averse que nous repartons. Le soleil était bien réapparu mais nous avons jugé qu’il était mieux d’attendre le retour de l’eau pour y aller, histoire de respecter la tradition.

L’après-midi se déroulera de façon similaire, avec cette fois un temps plus clément et quelques erreurs de parcours liées aux quelques-uns qui partent devant et ne regardent pas les panneaux au grand dam de Christian. Pour nous punir, il nous fera rallier le moulin qui est notre point d’arrivée par quelques routes de campagne bien gravillonnées et bien déformées pour finir de nous secouer.

C’est donc bien calmé et fatigué que nous arrivons à Montboyer à 18h00, pile à l’heure prévue, comme quoi notre rythme de touriste n’était pas si vif que ça.

Nos chères et tendre ont tout préparé, y compris pour le lendemain, ce qui est la bonne surprise de cette fin de journée, du coup ce sont elles qui en profite pour aller se promener en moto.

Certains doivent rentrer, comme Benoît et sa Kawa. Il semblerait que, pour lui, le retour se soit fait à la Joe Bar Team avec 2 Nissan GTR et une Corvette C06. Il paraît que ces voitures en ont à revendre…

La soirée s’enchainera avec un apéritif et un repas bien mérité, avec des magrets grillés aux sarments accompagnés de gratin et de très bons vins de la région. Les digestifs locaux suivront, pour certains jusqu’à tard, malgré la journée qui nous attends le dimanche avec, entre-autre, pas moins de 100 repas à servir.

Dimanche 19 juin

Après un petit déjeuner aux bons produits maison, on attaque la préparation. Du monde est prévu dès le matin et le nombre de repas à servir nécessite une bonne organisation dès 10h00. Benoît, Yan et Jean-Pierre se mettent aux grillades, le stand de l’association est installé et la préparation des repas s’attaque avec l’aide de Christian, Chantal, Nicolle, Blandine, Sabine et Vincent. Il faut ce monde pour assurer la gestion de la journée

Tout le monde arrive en fait vers 11h30 – 12h00, dont 25 voitures de collection qui resteront exposées l’après midi. La gestion des repas sera assurée par toute l’équipe ainsi que la famille présente. L’ambiance est extra, le temps magnifique et c’est finalement en s’amusant que nous lancerons nos finalement 120 repas, des personnes s’étant ajoutées dans la mâtinée, ce qui fait que nous avons été un peu débordés, les quantités étant un peu juste.

Mais les remerciements et les félicitations sont au rendez-vous ce qui finalement est notre meilleur remerciement.

Un grand merci à tous les membres de l’asso, à Monsieur et Madame DUBREUIL maire de la commune de MONTBOYER pour leur aide et le prêt du matériel, ainsi que la publicité pour la journée.

On remet ça le 3 juillet à Vignonet.

Un dernier souvenir de cette journée :